Les syndicats de Renault Trucks ont quitté la table des négociations ce matin. Ils devaient discuter du plan d’accompagnement qui prévoit 512 suppressions de postes. Elles reprendront le 1er juillet prochain.
Motifs de ce départ précipité ? Les partenaires sociaux avaient appris en début de réunion que la direction des ressources humaines n’avait pas reçu de mandat suffisant « pour aller plus loin dans les négociations garantissant zéro licenciement contraint », selon la CFDT.
Par ailleurs, la direction leur a fait savoir que le budget alloué aux mesures d'accompagnement du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) serait le même que celui de 2014 » nous a déclaré Marc Milliary, délégué syndical central CFE-CGC ajoutant : « ce qui équivaut à 60 000 euros par personne. Mais cette fois, les salaires sont plus importants que l’an dernier. Nous demandons davantage ».
Pour les syndicats, la direction de Renault Trucks « n’a pas revu sa copie » comme le demandait le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron qui a reçu hier matin le PDG de Volvo et Bruno Blin, le président de Renault Trucks.
« C'est le moment de montrer au groupe Volvo qu'il ne peut pas continuer de la sorte. Ce matin devaient être discutées les mesures d'accompagnement » des suppressions de postes, a ajouté Olivier Repessé, délégué FO.
