​Revue hebdo : semaine ensoleillée pour l’or, l’aluminium et le café

L’or a progressé la semaine dernière, profitant des craintes inflationnistes et d’une demande chinoise en hausse. Comme la plupart des matières premières, l’aluminium était toujours orienté à la hausse, tiré notamment par les projets d’infrastructures aux États-Unis. Les cours du café se sont également appréciés, en particulier ceux de l’arabica qui ont atteint des niveaux records.
Le prix de l'or a grimpé la semaine dernière, atteignant le 26 mai un plus haut depuis trois mois et demi à 1.912,76 dollars, galvanisé par les craintes d'une hausse de l'inflation, avant de reculer alors que le dollar se ressaisissait. Le 28 mai, l'once d'or coûtait 1.894,05 dollars, contre 1.881,25 dollars en fin de séance le vendredi précédent. "La combinaison de gouvernements qui dépensent énormément et de banques centrales qui n'ont pas le pied sur le frein, avec des politiques monétaires très souples, est un cocktail de choc qui pourrait doper l'inflation", s'est inquiété Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.

L'or est une valeur refuge particulièrement prisée quand le dollar s'affaiblit et quand l'inflation augmente. Le métal précieux profite également de la demande chinoise, le premier acheteur mondial d'or : la banque centrale chinoise a assoupli ses règles et permis aux banques commerciales d'en acheter plus.

L’aluminium en forme

Le cours de l'aluminium s'est apprécié la semaine dernière, porté par la demande mondiale et une méforme du dollar américain. Sur le London Metal Exchange, la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 2.483,00 dollars le 28 mai, contre 2.370,00 dollars le vendredi précédent en fin de séance. "Une offre chinoise qui ralentit, la reprise de la demande mondiale et les politiques en faveur de la transition énergétique de plus en plus ambitieuses au niveau mondial conduiront à des prix structurellement plus élevés", estime Liam Fitzpatrick, de Deutsche Bank.

Le prix des matières premières dans leur ensemble est par ailleurs tiré vers le haut par les perspectives de demande future liée au budget "impressionnant" en discussion pour des projets d'infrastructure aux États-Unis, souligne Josh Mahony, d'IG. L'aluminium bénéficie enfin de la petite forme du dollar : face aux principales monnaies, le billet vert est tombé le 25 mai à un plus bas depuis début janvier, ce qui rend mécaniquement les matières premières cotées en dollar plus attractives pour les investisseurs munis d'autres devises.

L’arabica au sommet

Les cours du café se sont appréciés la semaine dernière, l'arabica touchant même le 28 mai un plus haut depuis quatre ans et demi, porté par un cocktail haussier composé d'une offre réduite, d'une reprise de la demande et d'un dollar fatigué. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en juillet valait 1.583 dollars le 28 mai, contre 1.451 dollars le vendredi précédent à la clôture. 

Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison au même mois valait 160,65 cents, contre 150,10 cents sept jours auparavant et 163,15 cents plus tôt dans la journée le 28 mai, un plus haut depuis le 15 novembre 2016. "Les craintes d'un temps sec affectant la production brésilienne continuent à soutenir les prix", a expliqué Jack Scoville, de Price Group. 

Outre ces contraintes météorologiques chez le premier producteur et exportateur mondial de café, le marché de l'arabica reste tendu cette année du fait du cycle biennal négatif de la plante. Or l'arabica, contrairement au robusta présent surtout dans les cafés solubles, est privilégié dans la consommation hors domicile qui repart à mesure de la réouverture progressive des lieux de consommation comme les bars et les cafés.

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