Goût du défi, inconscience absolue ? La manière dont les camions peuvent être (sur)chargés dans certaines parties du monde laisse pantois. Quelques exemples, divers et variés, trouvés en Amérique Latine et en Afrique. Avec, en ouverture, un Volkswagen brésilien dont le savant empilage de sacs semble défier les lois de l’équilibre (photo Werner Keifer)
Ce Mercedes Axor 3344, lui aussi brésilien, tractant deux remorques, ne doit pas être loin de ses limites de capacité. Il est vrai qu’il est homologué là-bas au PTR maxi de 120 t. D’autant que les terrains qu’il fréquente n’ont rien de facile. Ne parlons même pas de la saison des pluies…
Se jouant de la notion de centre de gravité, ce semi-remorque africain, emmené par un robuste Berliet TLM, devra se méfier des coups de vent comme des plus infimes dévers. Chargement et déchargement ne sont pas non plus des affaires sans risques.
Impeccable en revanche, ce lourd chargement de sacs de ciment est rigoureusement disposé sur les plateaux d’un train routier composé d’un Iveco Trakker 6x4 et d’une massive remorque à trois essieux, le tout roulant quelque part entre Israël et Palestine. Cependant, l’arrimage ne semble pas être ici un souci majeur, se suffisant d’une confiance absolue dans les lois de la gravité.
Soignons maintenant les contrastes avec cette semi porte-engins qui, au moins, ne risque pas la surcharge. On trouve les frets de retour qu’on peut…
Qui a dit que les Américains manquaient d’humour ?