Pour connaître les mesures prises rapidement par le gouvernement : cliquez sur ce lien
"Normalement tous les parkings d’autoroute et de route non concédés doivent à cette heure -ci être ouverts", estime Patrice Clos, secrétaire général de la FNTL FO/UNCP.
"Les sanitaires aussi avec des douches dans les stations-services.
Un certain nombre de parkings et relais routiers doivent rouvrir, pour faire de la vente de plats chaud à emporter mais aussi laisser sanitaires et douches à disposition des routiers".
"Certains patrons routiers et entrepôts logistique sont prêts à accueillir les routiers pour leurs commodités personnelles ; normalement le site du secrétariat d'Etat aux Transports doit faire le relais des adresses".
"Les clients du transport routier doivent respecter la loi et les règles en ne traitant pas les routiers comme des pestiférés. Si tel n’était pas le cas, faire remonter l’information sur le site du ministère, ou celui d'une fédération de transporteurs qui fera le relais".
"Pour la Grande-Bretagne, les droits de retrait sont compris par le ministère, mais évidemment pas acceptés. La solution qui se dégage est de charger les remorques à bord des bateaux et trains, elles seraient récupérées à l’arrivée".
Pour la validité des permis de conduire (visite médicale, Fimo, FCO) un décret doit prolonger ceux-ci d’un minimum de six mois.
En ce qui concerne le chômage partiel pour les routiers, "le gouvernement s’engage à comptabiliser les heures d’équivalences", relate Patrice Clos.
Un secteur en tension
Reste un secteur en grande tension, le transport de fonds et de valeurs. "La situation est compliquée par la promiscuité des équipages dans les fourgons blindés, et du problème du tri de l’argent, explique Patrice Clos. Ce secteur est en grande tension, avec de fortes probabilités de droit de retrait. Deux sites sont contaminés et la réquisition guette".
Le transport international en suspens
Le gouvernement n'a rien dit sur le transport international. "Le virus peut continuer à se promener à travers l’Europe entière", constate le secrétaire général de FO. Celui-ci maintient la pression sur les ministres : "Si les choses n’évoluent pas dans le bon sens pour les salariés des transports, nous n’aurons pas d’autres choix que d’appuyer sur le bouton STOP dès lundi 23 mars".
Complément d'information sur la crise sanitaire
(cliquez sur le lien)
Les routiers enfin entendus : les mesures du gouvernement
La carte interactive des restaurants ouverts
