Les représentants du patronat ont été finalement libérés de la salle des négociations à Aubervilliers dans les locaux de la direction départementale du Travail où ils ont été retenus près de deux heures. Les salariés qui avaient envahi la salle réclamaient des "propositions plus concrètes de la part des organisations patronales". Les syndicats ont obtenu la tenue d'une seconde réunion courant semaine prochaine. ils n'excluent pas des actions contre des grands groupes de transport (siège social) dans les prochaines heures.
Vive réaction du patronat. La FNTR, TLF et l’UNOSTRA annoncent qu'elles ne retourneront pas à la table des négociations. Dans un communiqué, l'Otre a jugé "la séquestration de ses représentants d'intolérable". L'organisation patronale menace de "retirer définitivement ses propositions des NAO" et se décidera le 31 mars en conseil d'administration. L'Otre se réserve aussi le droit de "ne plus assister à aucune réunion de négociation paritaire".
Après deux heures d'échanges, la réunion sur les négociations s'était terminée sur un échec en fin de matinée. Seule l'Otre avait proposé quelques avancées (+7 cts sur le plus bas coefficient). La FNTR, TLF et l'Unostra n'avaient rien proposé de nouveau.
La journée risque d'être sous tension. Comme nous vous l'annoncions, une réunion au ministère des Transports est prévue à 15 heures sur le dossier MoryGlobal. Les syndicats devraient discuter avec les conseillers d'Alain Vidalies, secrétaire d'Etat aux transports, sur les modalités du PSE du groupe. A ce jour, aucun montant d'indemnités n'est prévu dans le projet de PSE proposé par la direction. Selon nos informations, les syndicats pourraient envisager des actions spontanées aux abords du boulevard Saint-Germain (ministère des transports). A moins que Vidalies annule la réunion prévue sur MoryGlobal. A suivre.
