Intempéries : Attention à la neige sur les toits des camions

Le décrochage de plaques de neige formées sur le toit des poids lourds est un risque trop souvent sous-estimé, mais qui peut coûter très cher aux transporteurs. Si en hiver, il est souvent conseillé aux conducteurs routiers de veiller avant de prendre la route au type et à l’intégrité des pneus et d’autres équipements de leur véhicule, tels que les essuie-glaces, le pare-brise, l’éclairage ou encore le matériel d’arrimage; le contrôle de l'état du toit du camion ou de la semi-remorque n'est lui pas systématique. Or, la neige et la glace qui s'y accumulent, représentent un véritable danger pour le chauffeur et les autres usagers de la route.

Deep impact


En se détachant, ces blocs de neige ou de glace peuvent non seulement masquer son champ de vision lorsqu’ils tombent sur son pare-brise, mais ils peuvent également devenir des projectiles potentiellement mortels lorsqu'ils se détachent et sont projetés sur les véhicules suiveurs ou croisés. Il suffit d'un coup de frein brutal, d'une accélération, d'un virage voire d'un coup de vent. « On ne se rend pas compte du danger que ça représente : la force d’impact d'un bloc de glace de dix kg qui percute un objet à 90 km/h atteint plus de 300 kg », indique Murat Kucukoglu, directeur commercial d'Hymer, une société allemande spécialisée dans la conception et la fabrication de matériel d'élévation pour l'industrie.

 

La force d'impact d'un bloc de glace de dix kilos qui percute un objet à 90 km/h atteint plus de 300 kg.





Amende de 3e classe + immobilisation


À noter qu'en France de nombreux accidents de ce type se sont déroulés pendant la période de grand froid de décembre 2010, suscitant même un débat à l’Assemblée nationale. À cette occasion, il a été rappelé que  la loi stipule qu'en cas de dommage causé par le chargement d’un véhicule, le conducteur est tenu pour responsable (article R.312-19 du Code de la route). Par ailleurs, la jurisprudence précise qu’une couche épaisse de neige ou de verglas sur le toit d’un véhicule constitue juridiquement un chargement de véhicule dont le conducteur a la responsabilité. En termes de sanctions, il est spécifié que le fait de contrevenir aux dispositions de l’article R.312-19 est puni d'une amende de troisième classe (de 68 € forfaitaire et jusqu'à 150 € majorée), sans comté que l’immobilisation du véhicule peut également être prescrite. Pour les transporteurs, la facture finale peut donc vite devenir salée.

Toujours est-il que si le conducteur est responsable de son chargement, il est de la responsabilité de l’entreprise de l'informer et de le sensibiliser sur ce risque. Dans son document « Transport routier de marchandise », l ’INRS rappelle notamment que le chauffeur doit bénéficier d’une formation appropriée dans le cas où il est chargé des tâches annexes, telles que réparations, petit entretien, nettoyage.

 

Avec sa plateforme Hymer-ARCTICA utilisable hiver comme été, la société Hymer propose une solution pratique pour faciliter le contrôle de l'état des toits des camions et ensembles routiers. D’une hauteur standard de 3,50 mètres, celle-ci est parfaite pour les poids-lourds. Elle existe en deux modèles de base 5 ou 7 mètres de long auxquels peuvent être adaptés des éléments additionnels flexibles de 2 m. À noter que cette plateforme ne nécessite pas l’installation de pieds stabilisateurs, et donc prend peu de place. En installation centrale, il est possible d’intervenir sur deux camions à la fois puisqu’on peut l'utiliser des deux côtés.





 

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