Marché poids lourds : l’Iran convoité

Le commerce va-t-il reprendre avec l’Iran ? Tout le laisse à penser alors que la plupart des sanctions économiques visant le pays ont été levées en début d’année. Une avancée diplomatique qui suscite d’immenses appétits chez les industriels européens qui entrevoient là un marché d’autant plus prometteur que les besoins d’équipement y sont devenus considérables après dix années de gel économique.


Le secteur du véhicule industriel est l’un des plus concernés puisque, selon le ministère iranien de l’Industrie, les besoins en véhicules commerciaux vont s’élever à environ 200 000 unités dans les prochaines années, dont 56 000 sur les trois à cinq prochaines années.


Les industriels allemands espèrent beaucoup de la levée des sanctions. Ils ne sont évidemment pas les seuls mais le groupe Daimler a été le premier à réagir en annonçant la signature d’un protocole d’accord avec deux partenaires iraniens en vue d’assembler sur place des camions Axor et Actros et d’y relancer la production de moteurs diesel.


Il faut dire que des liens très anciens unissent Mercedes à son partenaire historique Iran Khodro qui le représente depuis 1953.


Et lorsqu’en 2007, sous l’effet de l’embargo, Iran Khodro a dû se résoudre à concevoir et produire un camion 100 % iranien, le Sahand, celui-ci présentait, comme par hasard, une évidente ressemblance  avec les Mercedes à capot de la série L que l’entreprise avait assemblés précédemment - allant jusqu’à conserver, sur la calandre, l’étoile à trois branches.


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