Moteur arrière : d’autres applications

Il n’y a pas que les porte-malaxeurs à déchargement frontal qui affectionnent les motorisations arrière. D’autres châssis y recourent également, notamment chez Oshkosh d’où proviennent ces deux exemples.



Le premier est un camion de déneigement de grande puissance de l’actuelle série H et le second un camion d’aéroport de lutte contre les feux d’avions de la série T. Un modèle déjà ancien, datant de 1989, doté d’un Detroit Diesel 2 temps à 8 cylindres en V et d’une boîte Allison.



Dans le premier cas, la motorisation arrière sert à l’entraînement du châssis. Typiquement, il peut s’agir d’un Caterpillar C11 de 335 ch. Comme on a affaire à un 4x4, dont la transmission aux roues passe par une boîte de transfert, la position du moteur importe finalement assez peu. L’espace laissé libre jusqu’à la cabine permet l’installation d’un second moteur beaucoup plus gros (par exemple un Caterpillar C18 de 575 ch ou plus) qui, lui, entraîne l’outil de déneigement, fraise ou turbine à neige. Placé au centre du châssis, il contribue par ailleurs à son équilibrage, avec une bonne répartition des masses entre l’avant et l’arrière. Sachant qu’ici, compte tenu du poids de l’équipement porté à l’avant, c’est l’essieu frontal qui présente la plus forte capacité de charge : 14,74 t, contre 11,79 t à l’essieu postérieur.



Enfin, on notera que cette architecture est utilisée depuis longtemps par Oshkosh, comme le montre cette archive, malheureusement non datée, mais qui doit remonter aux années 1950.

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