L’ensemble des syndicats de conducteurs routiers réuni en unité syndicale a décidé de lancer un nouveau mouvement sur les routes depuis dimanche soir 22 heures. Les organisations parlent de grève à durée indéterminée. Par les actions, ils souhaitent faire revenir les fédérations patronales aux négociations salariales qui s’étaient terminées le 9 février sur un échec.
Les syndicats ont décidé de faire un geste en revoyant leurs prétentions à la baisse, renonçant au plafond minimum de 10 euros bruts de l'heure réclamé pour les plus bas coefficients du transport routier (actuellement à 9,43 euros). L’Otre a annoncé qu’elle ne refuserait pas de participer de nouveau aux négociations. Du côté de la Fntr et de Tlf, le silence radio. Le ton avait monté la semaine dernière après que les syndicats aient reçu une assignation du groupe Charles André dont le secrétaire général est le président de la Fntr.
Les syndicats savent d’avance que ce ne sera pas facile de mobiliser de nouveau. Mais le mouvement pourrait être de courte durée si le patronat décide de revenir à la table des négociations ou si on les invite à revenir. Selon nos informations, Alain Vidalies, le secrétaire d’Etat aux transports, aurait prévenu : « les actions doivent être de courte durée ». faut-il traduire un retour rapide aux négociations ? Réponse probablement demain dans la journée.
