Même si le nombre total de suppressions d’emplois ne bouge pas (480 au total), celui des licenciements contraints (secs) passent de 200 à 35. Les syndicats ont réussi à se faire entendre même si l’objectif « zéro licenciement » n’a pas été atteint malgré l’intervention de plusieurs ministres. Quoiqu’il en soit, il semble bien à ce jour que le plan soit sur les rails et plus rien ne pourra arrêter le groupe Volvo de diminuer les effectifs de Renault Trucks, comme le prévoit depuis le début son « plan de bataille ».
Un plan « quasi-acceptable »
« Notre objectif était zéro licenciement contraint mais d'après la direction, on arriverait à 35. Le plan de départs volontaires commence à être acceptable », s'est félicité auprès de l'AFP Olivier Porret, délégué syndical de la CFE-CGC, majoritaire dans l'entreprise, pour qui « le plan social reste une aberration en raison de son caractère boursier ».
Externaliser les services
Les syndicats restent sur leur garde. Le groupe Volvo s'apprêterait, selon eux, à externaliser les activités informatique du constructeur. "184 personnes seraient concernées par externalisation" nous a confié Olivier Porret de la CFE-CGC avant de préciser : "IBM est l'un des candidats pour reprendre les services informatiques. Si les 184 personnes ne sont pas d'accord, un plan social pourrait être envisagé" a-t-il ajouté.
Le calendrier en marche
Il s’agit désormais d’établir un calendrier de la procédure. Le détail sera discuté mardi prochain entre les syndicats et la direction. Cette dernière devrait proposer une signature d'un accord majoritaire entre mi-septembre et fin septembre. Une relecture du projet d’accord majoritaire sera réalisée. Autant dire que les négociations paraissent bien toucher à leurs fins.