Deux Bibendum exhibés au pavillon d’une cabine de camion, la rencontre est assez banale. Même si elle s’observe ici à plusieurs milliers de kilomètres de Clermont-Ferrand. Nous sommes en Thaïlande.
Est-ce l’attrait décoratif qui a poussé le conducteur de ce Hino, joliment arrangé par ailleurs, à le parer de la sorte ? Ou est-ce la force de représentation du totem Michelin et ses propriétés tutélaires supposées qui l’ont incité à se placer sous sa protection ? Allez savoir. Reste qu’en agrandissant la photo, il est possible de discerner les inscriptions portées sur le flanc du pneu avant droit. Et que croyez-vous qu’on y lise ? Bridgestone R 157 !
Association pour le moins singulière, sinon sacrilège, qui n’est peut-être, au fond, que l’expression la plus ultime du prestige accordé au célèbre manufacturier français.
A moins qu’en Thaïlande, il ne reste plus de Michelin que le souvenir de son Bibendum. Peu probable, le groupe y a trois usines et c’est plutôt là – et dans la région – qu’il industrialise. Alors qu’en France…
Ce qui est sûr en revanche, c’est qu’il manque à Bridgestone une mascotte pouvant prétendre à la notoriété et à l’universalité du bonhomme Michelin.