1967-2017 : Western Star a 50 ans

 

L’histoire mouvementée de la petite marque américaine Western Star vous a été largement comptée dans le Hors Série France Route que nous lui avions consacrée en septembre 2015 (numéro encore disponible à la vente). Mais à l’occasion de la célébration de son cinquantenaire, un survol de quelques-unes des grandes étapes de son histoire s’impose. Rappelons que Western Star, créé par White, puis devenu un temps indépendant, est aujourd’hui intégré à Freightliner, donc à groupe allemand Daimler (Mercedes-Benz).

 



 

Voici, pour commencer, l’un des tout premiers Western Star sortis de l’usine de Kelowna, au Canada, en 1967. Ce site avait été ouvert par White pour cette ligne de produits qui constituait alors une marque supplémentaire pour le groupe qui en gérait déjà quatre (White, Autocar, Freightliner et Diamond-Reo, cette dernière abandonnée assez vite après son rachat). Sur la photo, H.J. Nave, le président de White Motor Company, pose avec des cadres de l’usine. À cette époque, le nom de Western Star est encore associé à celui de White, il n’apparaît d’ailleurs que sur les côtés du capot.

 



 

Outre le marché canadien, que l’usine de Kelowna irriguait très naturellement, les White-Western Star étaient principalement destinés aux clients de la côte ouest des États-Unis, très exigeants en matière d’allégement, donc prêts à investir dans des modèles ayant une part importante de composants en aluminium. Mais la marque fournissait aussi d’autres marchés, grands routiers comme TP, avec même des 6x6.

 





 

Après le rachat de White par Volvo, en 1981, Western Star, qui n’intéressait pas les Suédois, devait gagner son indépendance, passant du statut de marque commerciale à celui de constructeur à part entière.

Peu avant de quitter le groupe White, la gamme Western Star sera enrichie d’un grand routier à cabine avancée, le seul jamais vendu par la marque en Amérique du Nord. Il était disponible, d’usine, avec un large choix de coloris et d’arrangements de peinture.

 





 

Ci-dessous, une comparaison entre l’habitacle du High Cabover et celui d’un Conventional classique. Ce qui frappe d’emblée, c’est l’encombrant capot moteur du premier (dont la cellule est en revanche plus large) et la profusion des compteurs, jauges et autres interrupteurs au tableau de bord du second : on en a moins aujourd’hui mais l’on en sait pourtant tout autant, et même plus, sur le fonctionnement de son camion et de sa mécanique.

 





 

Les Western feront aussi une belle carrière en Australie (et en Nouvelle-Zélande). Comme ici, en 1999, en tracteur de Road-Train.

 



 

Un aperçu de la gamme White de 1981. Outre deux modèles White, figurent un White-Western Star (deuxième à gauche) et un Autocar (à droite). Enfin, la gamme actuelle.

 





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