Déployé par la police nationale japonaise, qui en possède deux unités identiques, il est répertorié comme « voiture de radioprotection ». Autant dire qu’après l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima les Japonais ont (hélas !) eu de quoi les occuper.
Pour bloquer les radiations, la carrosserie est blindée à l’aide de matériaux contenant du plomb, y compris pour les vitres, tandis que l’habitacle peut être mis en surpression pour empêcher les poussières radioactives de pénétrer à l’intérieur.
Quant au châssis et à la mécanique, ils sont ceux du camion Mitsubishi Fuso Super Great 8x4.
Outre la police nationale, les pompiers de plusieurs grandes villes disposent aussi de camions d’intervention classés NBC. Comme celui-ci, réalisé sur un châssis Isuzu 6x4, qui appartient aux pompiers de Tokyo.
La décision de se doter de tels moyens, ultra-spécialisés, avait été prise au Japon après l’attentat au gaz sarin qui avait fait treize morts et plus de six mille blessés dans le métro de Tokyo en 1995.
