La levée de boucliers a été payante. Le 4 décembre, nous nous faisions le relai de la mobilisation de militants syndicaux du transport routier de marchandises, ceux-ci refusant l'obligation, par TotalEnergies, d'installer une caméra filmant l'intérieur de la cabine dans un camion transportant des matières dangereuses (cliquez sur ce lien pour lire l'article).
La CGT Transports mobilisait ses troupes auprès de 4 dépôts Total en Ile-de-France pendant que FO-UNCP écrivait au ministère, à la Cnil, au Défenseur des droits...
La réponse de TotalEnergies n'a pas tardé, au travers d'une lettre datée du 4 décembre, signée de Jérôme Leprince-Ringuet, directeur Logistique du groupe. FranceRoutes se l'est procurée, voici ce qui est écrit :
Amendement du plan de renforcement 2023 de la securite du transport routier TotalEnergies Marketing France.
Concernant les dispositifs de détection fatigue/distracteurs, nous apportons les amendements suivants :
- Levée de l'obligation de l'enregistrement de clip vidéo en cas d'événements,
- Levée de l'obligation de transmission des alertes au transporteur,
- Levée de l'obligation de consignation des événements dans un journal.
II en résulte que ledit dispositif ne servira qu'à la destination des conducteurs pour les assister au quotidien.
Nous confirmons que l'installation et l'utilisation d'une caméra cabine n'est pas requise dans la mise en oeuvre de ce plan.
Les syndicats FO et CGT Transports ont obtenu gain de cause, et les conducteurs routiers travaillant pour des sous-traitants de TotalEnergies en matière dangereuse, retrouvé un peu de liberté.
Complément d'info
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