Souvenirs d’Australie, souvenirs d’autrefois

Les road trains vous font rêver ? Le témoignage de Tony Poulain, jeune routier français dont nous avons relaté l’expérience australienne dans France Routes, vous a donné l’envie de tenter la même aventure ? Alors, pour vous (et pour les autres aussi), voici un clin d’œil sous forme d’hommage aux anciens d’Australie.


Oh, pas les pionniers non plus, mais ceux qui, dans les années 60/70, à bord de camions bien moins sûrs et confortables que ceux d’aujourd’hui, s’enfonçaient dans l’out back incertain et périlleux.


Avec tout d’abord un hommage à Toots, qui fut la plus célèbre des femmes routiers d’Australie de ces années-là - où elles n’étaient guère nombreuses à faire le métier et encore moins à s’aventurer sur les pistes « piégeuses » du bush. Et ce n’est rien de le dire ! Cette image, tirée, comme les autres, des archives de la National Road Transport Association, nous la montre en pleine panade, mais non sans ressources, tenter (et parvenir !) à dégager son MAN 25.280 6x4 du mauvais pas où il était tombé, dans une sorte de tourbière à Cape York, dans le nord du Queensland. Région qui reste, aujourd’hui encore, l’une des plus sauvages d’Australie.



Mais l’on pouvait aussi rouler avec des camions moins démesurés que les road trains et sur des itinéraires plus faciles que la piste. La preuve avec ce Foden, joliment peint, tractant une petite semi fourgon pour une entreprise de déménagement. Là, côté confort, il fallait oublier jusqu’à l’existence même du mot !


Ce document nous rappelle aussi que les marques anglaises ont été très présentes en Australie, Foden bien sûr, mais aussi Leyland, Scammell, Commer ou Atkinson. Mais nous aurons l’occasion d’en reparler.



A propos de vieux Foden, il faut reconnaître qu’à défaut d’être accueillants et agréables à conduire, ils étaient costauds. Enfin, celui-là, tout délabré qu’il paraisse, le laisse supposer puisque, malgré son état pitoyable, il roulait encore dans une mine australienne quand la photo a été prise, bien longtemps après sa première mise en service.



Bien représentés, les constructeurs britanniques n’étaient toutefois pas les seuls à équiper les entreprises australiennes. Allemands, Suédois, Italiens y vendaient aussi des camions. Quant aux Américains, ils détenaient déjà les meilleures places en gamme lourde avec en particulier Kenworth, Mack, International et White. Mais, parfois, ces camions subissaient encore une discrète influence anglaise. Comme ce tracteur Autocar qui avait la particularité, outre une conduite à droite, d’être motorisé par un très british diesel Gardner

Retro

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15