Malte adhère à la Convention de Hong Kong

Après la Turquie et le Japon ces derniers mois, Malte est le dernier pays en date à ratifier la Convention de Hong Kong sur le démantèlement des navires. Ce qui porte le total à 12 paraphes. Toujours insuffisant pour que la réglementation internationale visant « un recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires » entre en vigueur.

Adoptée en 2009, la convention internationale de Hong Kong visant « un recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires » est toujours lettres mortes, faute du quorum de ratification atteint fixé à 15 États représentant au moins 40 % de la flotte mondiale de navires de commerce. Dix ans après son adoption en mai 2009, avant Malte, seuls 11 pays (dont 5 en Europe, la France notamment) ont ratifié, soit à peine 23 % du tonnage net mondial. 

Un règlement européen de novembre 2013, entré en vigueur le 1er janvier 2019, vise aussi à garantir le recyclage des navires ressortissant d’un État membre européen dans des installations dites « sûres » car agréées. Cette liste se limite pour l’heure à 26 sites (dont 4 en France), dont 8 qui doivent être inscrits prochainement (en Norvège, au Danemark et en Turquie). Une petite trentaine de candidats attendent encore de connaître leur sort.

La question divise. Les armateurs estiment que les chantiers européens ne sont pas en nombre suffisant pour répondre à la demande et demandent une extension de la liste des chantiers à agréer à des installations non communautaires mais jugées conformes aux exigences. Les pays asiatiques restent les destinations les plus compétitives pour le marché de la démolition, trustant 80 % des parts de marchés.

La rédaction

 

Fil Info

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15