Conducteur.trice de l'année : Angélique Auvray, la passion de la citerne

Le Challenge éco-conduite du concours Conducteur de l'année 2019 arrive au terme de sa quatrième semaine sur huit, à l'issue desquelles nous connaîtrons les 5 candidats sur 30 qualifiés pour la demi-finale au Mans, fin septembre prochain. A mi-parcours, donc, présentons Angélique Auvray, candidate normande qui est aussi l'une des deux femmes sélectionnées au milieu de vingt-huit hommes.

 

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Nous voici à la mi-parcours du Challenge éco-conduite du concours Conducteur de l’Année 2019 organisé par FranceRoutes. L’occasion de partager le témoignage d’une des deux femmes qui sont en lice, Angélique Auvray.

D'infirmière à conductrice


Cette Normande de 38 ans a tout d’abord exercé le métier d’infirmière en milieu hospitalier durant 14 ans en région parisienne. « Je souffrais autant que les malades que je soignais, témoigne-t-elle. Lors d’un repas de famille, mon frère, référent à l’Aftral, m’a provoqué en m’invitant à passer mes permis poids lourd ». Et voilà notre Angélique engagée dans l’aventure du transport routier, métier déjà exercé par son père. Elle débute dans la citerne pour le transport de carburant, puis intègre le groupe Napoly, toujours dans le même type de transport.

Respect des protocoles


Angélique témoigne d’une relation passionnée avec son métier et son entreprise. « J’aime ma boîte, mes patrons sont vraiment à nos côtés et à notre écoute », souligne-t-elle.

Le DG du transporteur, Tom Napoly, se félicite de l’engagement d’Angélique : « Le conducteur est la clé de notre métier, cet axiome fait partie de la culture de notre entreprise. » Lorsque Angélique a fait part à son employeur de son souhait de s’engager dans le concours du Conducteur de l’année, Tom l’a soutenue et encouragée. « Je trouve ce concours très important et nous avons déjà d’autres challengers pour les prochaines années », souligne-t-il.

Bien dans son emploi, la conductrice regarde déjà au-delà : « Je projette de pouvoir exercer un jour le métier de formatrice ou de référente à la sécurité, explique-t-elle. En règle générale, je suis engagée dans mon travail et le vis avec passion. J’ai été formée à respecter des protocoles stricts en médecine, et je retrouve ces principes en matière dangereuse. Pour moi, c’est la même logique de respect et d’implication. »

La concurrence est rude !


Au volant de son tracteur DAf CF flambant neuf, Angélique pointe en milieu de tableau. « Je suis passée de la onzième place à la dix-neuvième en une semaine. La compétition est rude et les autres concurrents se bagarrent. Mon camion est un atout formidable de confort et de performances, mais mon activité ne me permet pas de pointer en tête. J’en apprends néanmoins tous les jours. Mon coach Morgan Manach est un garçon très engagé et passionnant. Il m’a permis de gagner en anticipation. J’ai aussi appris en visionnant les modules d’auto-formation de la solution Fuel Cost Control. Ma moyenne de consommation est tombée à 27  l/100 km, là ou elle se situait à 31 l/100 km avant le concours. Mon patron est ravi ! »

Elle ira aux 24H Camions


« Peu importe le résultat, je serai présente aux 24H Camions, c’est notre rendez-vous familial annuel », conclut Angélique, conductrice pour laquelle son métier et sa vie se conjuguent avec passion. FranceRoutes lui donne rendez-vous, quelle que soit sa place à l'arrivée !

Retrouvez le classement de la semaine S4 du Challenge éco-conduite 2019 en cliquant sur ce lien.

Retrouvez l'interview d'Eric Pigeon en cliquant sur ce lien.

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