L’explosion des prix du gaz en 2022, conséquence de la guerre en Ukraine, a eu pour incidence chez de nombreux transporteurs de laisser les véhicules circulant au GNV au garage. Trop cher, pas rentable !
L’indice GNV publié par le Comité national routier (*) a bondi de 137,51 en 2021 à 286,20 en 2022 (moyenne mensuelle, avec une base 100 en août 2019). Les immatriculations ont continué de reculer jusqu’en 2024 en France (-12 % à 1 260 camions GNV neufs de plus de 5,1 t), soit 3,2 % de parts de marché (PDM), alors que la PDM des camions neufs au biocarburant B100 était à 5,6 %.
Compétitivité retrouvée
Pour autant, les véhicules industriels au gaz n’ont pas disparu des routes de l'Hexagone, et ses défenseurs restent confiants. « Je ne crois pas à la viabilité économique à grande échelle du tout électrique », affirmait Élodie Dupray, cheffe du pôle Mobilité de GRDF, lor
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