On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. L’American Trucking Association (ATA) a publié le 27 mars une enquête sur la rémunération des conducteurs routiers américains, montrant que les salaires ont sensiblement augmenté au cours des dernières années. Une tendance qui s’explique selon les auteurs de l’étude par la demande croissante de services de transport de marchandises en lien avec la conjoncture économique favorable. Et ce, dans un contexte de pénurie de chauffeurs. Cette tension a pour conséquence d’exacerber la concurrence entre les transporteurs pour recruter des conducteurs expérimentés.
« L’analyse des données de plus de 100 000 conducteurs montre que les sociétés de transport réagissent au manque de chauffeurs routiers en augmentant les salaires, en améliorant les avantages sociaux et en offrant d'autres compensations », indique Bob Costello, responsable des études économiques de l’ATA. D’après ces chiffres, le salaire médian d'un conducteur routier travaillant sur une ligne nationale était de plus de 53 000 $/an en 2017 (env. 43 000 €). Celui-ci a bondit de 15 % par rapport à la dernière enquête de l'ATA sur les rémunérations de chauffeurs, soit une augmentation de 7 000 $ (5 690 €) depuis 2013. Les chauffeurs de flottes privées ont quant à eux vu leur salaire passer de 73 000 $/an (59 324 €) à plus de 86 000 $/an (69 900 €), soit un gain de près de 18 %. Des montants qu’il faut toutefois relativiser au regard des particularités du système de protection sociale américain, et du nombre réel d’heures effectuées.
Outre l’augmentation des rémunérations, Bob Costello relève que de plus en plus de transporteurs américains offrent désormais de généreuses primes, ainsi que des avantages sociaux pour attirer les nouvelles recrues et fidéliser leurs meilleurs conducteurs. « L’étude révèle que dans certains cas les primes à la signature atteignent plusieurs milliers de dollars, précise-t-il. Et une fois leur période d’essai terminée, les transporteurs leur offrent souvent des avantages pour les fidéliser comme les congés payés, l'assurance maladie, voire même la possibilité de souscrire à un plan d’épargne retraite ». Pour Bob Costello, ces pratiques vont probablement devenir de plus en plus fréquentes dans le secteur qui peine à satisfaire la demande de fret, faute de conducteurs : « On estime que les besoins en recrutement des transporteurs américains s’élevaient l’an dernier à 50 000 chauffeurs routiers. Ce chiffre devrait plus que tripler avec 174 000 postes à pourvoir d’ici 2026 ».
Salaire médian en hausse de 15 % depuis 2013
« L’analyse des données de plus de 100 000 conducteurs montre que les sociétés de transport réagissent au manque de chauffeurs routiers en augmentant les salaires, en améliorant les avantages sociaux et en offrant d'autres compensations », indique Bob Costello, responsable des études économiques de l’ATA. D’après ces chiffres, le salaire médian d'un conducteur routier travaillant sur une ligne nationale était de plus de 53 000 $/an en 2017 (env. 43 000 €). Celui-ci a bondit de 15 % par rapport à la dernière enquête de l'ATA sur les rémunérations de chauffeurs, soit une augmentation de 7 000 $ (5 690 €) depuis 2013. Les chauffeurs de flottes privées ont quant à eux vu leur salaire passer de 73 000 $/an (59 324 €) à plus de 86 000 $/an (69 900 €), soit un gain de près de 18 %. Des montants qu’il faut toutefois relativiser au regard des particularités du système de protection sociale américain, et du nombre réel d’heures effectuées.
Primes à la signature
Outre l’augmentation des rémunérations, Bob Costello relève que de plus en plus de transporteurs américains offrent désormais de généreuses primes, ainsi que des avantages sociaux pour attirer les nouvelles recrues et fidéliser leurs meilleurs conducteurs. « L’étude révèle que dans certains cas les primes à la signature atteignent plusieurs milliers de dollars, précise-t-il. Et une fois leur période d’essai terminée, les transporteurs leur offrent souvent des avantages pour les fidéliser comme les congés payés, l'assurance maladie, voire même la possibilité de souscrire à un plan d’épargne retraite ». Pour Bob Costello, ces pratiques vont probablement devenir de plus en plus fréquentes dans le secteur qui peine à satisfaire la demande de fret, faute de conducteurs : « On estime que les besoins en recrutement des transporteurs américains s’élevaient l’an dernier à 50 000 chauffeurs routiers. Ce chiffre devrait plus que tripler avec 174 000 postes à pourvoir d’ici 2026 ».
