NAO TRM : les chances que les négociations aboutissent

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Après à peine 24 heures d’actions sur le terrain, l’unité syndicale a eu gain de cause avec le retour aux négociations. Une première réunion a lieu le jeudi 26 mars prochain à 9h30. Reste à savoir avec quelles propositions viendront les organisations patronales.


Les syndicats CFDT, CFTC, FO, CGT et CFE-CGC réunis en unité syndicale avaient fait, avant le mouvement, une contre-proposition, à savoir le souhait d’un taux horaire à 9,97 euros (et non plus 10 euros). Dans un communiqué, l'unité syndicale demande aux organisations professionnelles de « ne pas avoir seulement une approche comptable, mais de prendre en compte la réalité sociale de leurs salariés dans une stratégie de rémunération constructive le jour de la négociation ».


Côté patronal, comme nous vous l’annoncions, seule l’OTRE serait susceptible de faire un nouveau geste bien qu’elle ne l’ait pas encore confirmée. « Sur ce qui est proposé par les syndicats sur le pouvoir d’achat, nos mandants ne sont pas d’accord » prévient déjà Gilles Mathelié-Guinlet, secrétaire général de l’organisation. Mais « l’élément important reste la loi Macron » nous a-t-il rappelé évoquant l’amendement qui propose le smic français à tous les conducteurs routiers étrangers. Le projet de loi sera débattu à partir du 7 avril au Sénat, avant de revenir à l’Assemblée.


La FNTR ne se dit pas opposée à un retour aux négociations mais annonce déjà la couleur : « les contre-propositions des syndicats ne sont pas des bases sérieuses pour la négociation » nous a répondu Nicolas Paulissen, délégué général de la fédération. Quant à leurs propositions, « nous restons sur les mêmes que celles des dernières négociations » a-t-il ajouté.


Les syndicats peuvent-ils signer avec la seule OTRE ? « Oui, il est possible pour nous d’accepter un accord avec une seule organisation » nous a confirmé Thierry Cordier, secrétaire général de la CFDT Route. Si tel était le cas, il est fort probable que la FNTR ressorte sa hache de guerre et remette en cause la légitimité de la représentativité patronale de l’OTRE.


Sans compter la mise en garde de l’unité syndicale qui a prévenu : « nous avons suspendu les actions. Nous pouvons de nouveau les réactiver si nous n’obtenons pas ce que nous souhaitons ». Le feuilleton est loin de se terminer.

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