Tracteurs en travers des routes, palettes ou bottes de paille en feu au milieu des chaussées... le 17 décembre, le ministère de l’Intérieur dénombrait 80 actions d'agriculteurs sur le territoire, menées par environ 3 600 personnes, contre la stratégie déployée par le gouvernement pour faire face à l'épidémie de dermatose nodulaire. Et le 18 décembre, plusieurs milliers d'autres agriculteurs sont partis manifester à Bruxelles contre le traité d'échange Mercosur.
Des actions qui impactent fortement le transport routier de marchandises (TRM). Ces blocages se traduisent concrètement pour les routiers par des modifications d’itinéraires, des retards avec des délais parfois rallongés de plusieurs heures pour effectuer les livraisons.
Libre circulation
Dans des communiqués de presse différents, OTRE et FNTR disent comprendre pleinement la détresse du monde agricole, mais rappellent que le secteur du TRM traverse lui aussi une « crise majeure » : baisse des volumes d'affaires, hausse des coûts du transport et multiplication des défaillances d’entreprises.
Dans ce contexte, les fédérations de transporteurs craignent que les blocages d’axes routiers et de poids lourds « aggravent la fragilité du secteur et compromettent la continuité des flux logistiques essentiels à l’économie ».
Levez les barrages !
C'est pourquoi elles appellent à la responsabilité de chacun, afin de ne pas entraver la circulation des poids lourds par des barrages bloquants, et les autorités publiques à « prendre des dispositions pour garantir la libre circulation des véhicules ».
Info trafic : demandez au Bison
À la demande des organisations professionnelles, une visioconférence est organisée tous les matins avec la Direction générale des infrastructures, des transports et des mobilités (DGITM), service du ministère des Transports, sur la situation des blocages.
Pour suivre l’état du trafic en temps réel, le bison est meilleur conseiller que l'éleveur :
