C'est un article publié sur le site www.amios.fr et relayé sur les réseaux sociaux qui a mis le feu aux poudres au cœur de l'été, alors qu'il s'agit d'une fake news. Alertée, l'OTRE a publié une mise au point sur le règlement européen en vigueur et les modifications à venir.
Ce qu'affirme Amios.fr
Ce pseudo site d'information affirme, depuis le 13 août 2025, qu’en janvier 2026, la directive européenne de 2020 dite du Paquet Mobilité modifierait les règles relatives aux temps de conduite des conducteurs routiers comme suit :
- réduction du temps de conduite maximum journalier à 8 h au lieu de 9 h ;
- pause obligatoire de 45 mn toutes les 4 h de conduite au lieu de 4 h 30, renforçant la fréquence des pauses.
Ce que répond l'OTRE
« Cette communication est infondée, répond l'OTRE. Il n’existe pas de texte adopté qui modifierait les règles applicables dans le sens indiqué à partir du 1er janvier prochain. Il s’agit clairement d’une désinformation ».
L'organisation professionnelle invite les conducteurs et transporteurs routiers à consulter le site de leur représentation européenne, l'IRU, qui explique le Paquet mobilité.
Elle leur propose également de lire le Règlement UE 2020/1054 du Parlement européen.
L'OTRE rappelle également que « le Paquet mobilité 1 comprend la révision des règles de l’UE relatives aux temps de conduite et de repos des conducteurs de véhicules de transport de passagers et de marchandises. Les nouvelles règles sont entrées en vigueur le 20 août 2020 et sont devenues applicables 20 jours après cette date (Temps de conduite et de repos et tachygraphe – Règlement (UE) 2020/1054 du Parlement européen et du Conseil du 15 juillet 2020 modifiant le règlement (CE) n° 561/2006 et le règlement (UE) n° 165/2014) ».
Prochaine échéance en juillet 2026
La prochaine échéance importante du Paquet mobilité est celle du 1er juillet 2026. La nouvelle réglementation européenne étend l’obligation du chronotachygraphe intelligent aux véhicules utilitaires légers de 2,5 t et plus effectuant du transport international. « Cette évolution majeure du secteur du transport routier nécessite une préparation minutieuse de la part des entreprises de transport et des chauffeurs pour assurer leur conformité aux nouvelles exigences, précise l'OTRE. Elle ne remet pas en cause la réglementation française (LIC / MOBILIC) pour les VUL circulant exclusivement sur le territoire national ».
