Parmi les plus sensibles à cet accident parce que les plus exposés, les dépanneurs. L'association Fier d’être dépanneur (FDD) a publié un communiqué, que nous reproduisons :
« Un agent de la DIRIF vient de perdre la vie sur la A104 : l'association FDD exprime sa profonde émotion et appelle une nouvelle fois au respect du corridor de sécurité.
C’est avec une immense tristesse que l’association FDD a appris le décès tragique d’un agent de la DIRIF, alors qu’il intervenait en bordure de chaussée. Ce drame rappelle, une fois de plus, la dangerosité extrême des interventions sur le bord des routes et autoroutes, et l’impérieuse nécessité pour tous les usagers de respecter scrupuleusement les règles de sécurité, en particulier le corridor de sécurité ».
L’association Fier d’être dépanneur, à l’origine de la loi instaurant ce corridor de sécurité pour la protection des intervenants en bord de route, « adresse tout son soutien à la famille de l’agent disparu, à ses collègues de la DIRIF ainsi qu’à l’ensemble des professionnels de la route touchés par ce drame. Nous souhaitons également à notre collègue blessé un prompt rétablissement et lui apportons tout notre soutien.
Electrochoc
Ce décès ne doit pas être un nom de plus sur une liste. Il doit être un électrochoc. Il est temps que chaque conducteur prenne conscience de sa responsabilité. Le respect du corridor de sécurité n’est pas une option : c’est une question de vie ou de mort ».
ASFA Autoroutes réagit aussi
L'Association des sociétés françaises d'autoroute (ASFA) apporte elle aussi son soutien aux équipes de la DIRIF. Et donne un conseil : « N’oubliez pas, si sur l’autoroute vous apercevez des feux de détresse, des gyrophares, une intervention est en cours ! Vous devez alors créer un corridor de sécurité pour mettre tout le monde... en sécurité ! Les dépanneurs, les agents autoroutier, les équipes de secours, les forces de l’ordre veillent sur votre sécurité… alors veillez sur eux ! »
Lors d’une intervention :
- je ralentis,
- je m’écarte,
- j’évite le pire.